Présentation

Auteur: Azaël Jhelil

Edition: Autoédité

Sortie: 2019

pages: 511

Achat: Amazon

Rejeté de tous, Krûl le semi-lacertys est devenu le prophète du dieu de la Vengeance pour tous les opprimés des cités du Bassin ctasharre et des terres indomptées du Grand Aghar. Ayant libéré par le fer et la sorcellerie les nations en colère, il règne sur un empire à la mesure de sa rancœur. Par la puissance de ses légions et le contrôle exercé par ses prêtres, le Premier vindicateur – dont la rumeur prétend même qu’il commande aux démons – impose désormais sa loi à ceux qui, jadis, l’avaient humilié. La répression est impitoyable… Les peuples « libres » apprennent à leurs dépens que la vengeance est la plus lourde des chaînes.
Il ne reste plus à l’empereur du Levant qu’à soumettre le duché de la Marche, dernier flambeau d’une résistance à l’agonie.
Tout espoir est vain. Il ne reste rien.
Il paraît cependant qu’un audacieux s’est introduit dans la Citadelle noire et en a dérobé l’un des biens les plus sacrés du Très Saint Libérateur. Toutes les forces de l’Empire ont pour ordre de le ramener… vivant.

Ma chronique

Une nouvelle chronique sur un livre de fantasy et cette lecture a encore une fois été très bonne. Comme il s’agit d’une autoédition lui aussi, je pense que je vais me pencher plus sérieusement sur les autoéditions de fantasy voir de fantastique.

Pour ce qui est de ce livre en particulier, l’univers est très bien construit, avec une carte en début et en annexe un lexique ainsi que des légendes en lien avec l’univers. Le lexique m’a paru plus qu’utile car il y a vraiment beaucoup de personnages et ce n’était pas toujours évident de s’y retrouver.

Pour ce qui est de la trame de l’histoire, il n’y a rien de bien original mais ça fonctionne très bien: Un méchant dominateur annoncé par une prophétie avec des rebelles qui s’organisent pour sauver les différents peuples de ce tyran maléfique. Nous allons donc suivre quelques personnages assez différents les uns des autres mais qui à mon avis permettent à chacun de s’identifier à au moins l’un d’eux. Personnellement je m’identifie plus à Oriana ce qui ne m’a pas empêcher de m’attacher aux autres personnages. Il y a un nain dans le groupe et maintenant vous savez à quel point j’aime les nains.

La lecture se fait relativement vite car il y a pas mal de changements de point de vue en différents lieux qui permettent de rythmer l’histoire. On suit donc ce qui se passe à la fois chez les alliés mais aussi chez l’ennemi. On peut ainsi facilement mettre les événement bout à bout pour avoir une compréhension plus large d’un point de vue géopolitique mais aussi, sur qui sont les personnages et pourquoi. De nombreuses notes d’humour permettent aussi de passer d’agréables moments au milieu des horreurs rencontrées dans l’histoire. Car oui, le méchant a un petit faible pour la torture en dégustant la chaire de ses victimes.

Ce premier tome a au moins deux suites déjà disponibles que je ne manquerai pas de me procurer pour les lire. Comme dit au début, j’ai vraiment beaucoup aimer ce livre et par conséquent je suis curieuse de lire la suite.

Je vous laisse ici et vous dit à bientôt pou une prochaine chronique!