Présentation

Auteur: George Sand

Edition: Le livre de poche

Année de l'édition: 1973 (la photo ne correspond pas à cette édition)

pages: 248

Achat:Amazon

Dans le pays, on l’appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d’un farfadet et les pouvoirs d’une fée.
Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l’un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d’elle. Mais l’amour d’une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l’autre  » besson « . Après La Mare au diable et François le Champi, c’est le troisième roman champêtre de George Sand. Elle y exprime tout ce que la vie lui a appris. L’apparence des êtres ne compte pas, il faut percer l’écorche.
La richesse des filles ne fait pas leur bonheur et l’amour est difficile à construire. Son désir inassouvi est là, aussi, d’un amour qui durerait toujours. La Petite Fadette illustre le grand dessein de George Sand : enseigner le respect de Dieu, de la nature, de la sagesse, de l’amour.

Chronique

Aujourd’hui je vais vous faire la chronique d’un autre livre de George Sand. La chronique du dernier livre que j’ai chroniqué de l’auteur se trouve ici pour les plus curieux.

Ce livre est rangé dans la catégorie des classiques mais à mon sens il a également sa place dans la catégorie des romances. En effet, ce livre raconte une belle histoire d’amour comme on en rencontré trop peu en campagne à l’époque de l’écriture de ce livre. Après, il faut avouer que vu que ce livre a été écrit en 1848 et que le monde à bien changé (enfin certaines), l’histoire peut parfois paraître moins réaliste à certains moments.

Pour ce qui est de l’écriture, elle est toujours assez ancienne avec des mots parfois inconnus dans mon lexique personnel mais heureusement ils sont la plus part du temps définis en bas de page pour une meilleur compréhension. Je ne sais pas si c’est parce que je commence à m’habituer au style de l’auteur mais je sais que ça y joue, mais j’ai eu plus de facilité à lire ce livre que la Mare au Diable. Il reste quand même plus facile car il y a moins de coutumes inconnues qui sont relatées ici. Je tiens à dire que si j’avais eu cette lecture en lecture imposée durant mon collège ou mon lycée, j’aurai vraiment apprécié cette lecture une fois la dimension obligatoire passée.

Pour ce qui est des personnages, si au début on pouvait prendre les jumeaux et les autres enfants pour des petites canailles, on apprend vite à apprécier Fanchon et Landry au fil du temps. Pour ce qui est de Sylvain, j’avoue l’avoir profondément détesté pendant une bonne partie du livre à cause de sa jalousie maladive et ses pleurnicherie avec chantage affectif. C’est le genre de personne que je n’aime pas dans la vie de tous les jours donc forcément, il n’a pas fait exception bien qu’il se soit bonifié à la fin du livre.

Ce que j’ai vraiment trouvé beau dans ce livre c’est la morale qu’elle nous transmet : ne pas se fier aux apparences ou encore l’habit ne fait pas le moine. En effet, non se rend vite compte dans ce livre que que ce qui peut paraître mauvais peut être au contraire bien et inversement. J’ai aussi remarqué que déjà à cette époque, le harcèlement moral et les on dit étaient déjà bien présent. On a pas évolué là dessus depuis 1850 et c’est bien dommage si vous voulez mon avis car la méchanceté gratuite si elle n’existait pas rendrai heureux plus de monde et d’adolescent que ce qu’on peut s’imaginer.

Pour résumer, j’ai beaucoup apprécié cette lecture alors que je ne m’y attendais pas en la commençant. J’ai donc hâte de lire un autre roman de cet auteur et j’en ai d’ailleurs encore un qui traîne dans ma PAL.