Présentation

Auteur: Ambelin et Ezekiel Kwaymullina

Edition: Rageot

Année d'édition: 2020

pages: 243

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Beth est morte. Et depuis, son père, policier, est le seul qui puisse encore la voir et l’entendre… mais il est submergé par son deuil. Pour l’aider à refaire surface, Beth l’encourage à s’investir dans une nouvelle enquête : suite à l’incendie d’un orphelinat, un cadavre a été retrouvé et deux hommes ont disparu. Qui sait, ce mystère pourra peut-être détourner son père de sa tristesse ? Intriguée, Beth se lance elle aussi dans l’enquête. Elle fait bientôt la connaissance d’Isobel, une fille étrange qui parle par énigmes…

Chronique

Vous vous souvenez certainement du confinement que nous avons du faire lors de la pandémie du Covid-19 (on est encore en plein dedans selon le moment où vous lisez cette chronique). Et bien voici la première lecture que j’ai faite pendant cette période.

Il s’agit d’un roman qu’on pourrait mettre dans la catégorie jeunesse policière avec un peu de fantastique. En effet, notre personnage principal est un fantôme, celui d’une jeune fille morte. C’est avec son père que cette fille fantôme va résoudre une enquête: un incendie dans un foyer pour jeunes où il y a eu des morts.

Ce que j’ai bien aimé dans ce livre c’est qu’il a vraiment l’âme d’un policier malgré se catégorie jeunesse, et la fin me fait un effet « sixième sens » où tous les éléments s’assemblent pour prendre sens. Si vous n’avez pas vu ce film je vous le recommande, c’est un classique. Cette partie là du récit a vraiment été bien faite ce qui fait que la fin m’a vraiment plu.

Pour ceux qui se demandent quelle est la leçon/morale de cette histoire, j’y ai vu une dédramatisation de la mort et le fait d’accepter d’aller de l’avant malgré les difficultés de la vie. La relation père fille est également mise à l’honneur dans ce livre et je trouve que c’est important de le souligner car ce n’est pas souvent présent dans mes lectures. J’apprécie donc de pouvoir lire ce genre de belle relation d’amour d’un père en vers sa fille et la réciproque. Ce genre de relation est rarement simple surtout au milieu d’un deuil (sa fille est morte quand même) ce qui est un autre bon point pour ce livre.

C’est sur ces derniers mots que je vous laisse et vous dis à bientôt pour une prochaine chronique.