Présentation

Auteur: Benoît Coquil

Edition: Flammarion

Année: 2021

pages: 200

Achat: Amazon

Il est l’Ulysse aux mille ruses de l’art moderne, le Français le plus connu de l’époque à New York avec Sarah Bernhardt. Mais pour l’heure, c’est juste un mince jeune homme au complet froissé qui sent le tabac froid. Nous sommes le 9 septembre 1918 et Marcel Duchamp, qui a fui les États-Unis, descend du Crofton Hall comme le parfait don nadie, Monsieur Tout-le-monde. Il cherche une Arcadie, un rivage un peu ouaté qui assourdisse le boucan de la guerre : ce sera Buenos Aires.
Mais ce que Duchamp ne sait pas à son arrivée, c’est que la ville parle mille langues, raffole des sciences occultes, ignore encore le cubisme et s’apprête à connaître la plus grande insurrection ouvrière de son histoire.

Ce récit littéraire raconte un « blanc » biographique, où la fiction est appelée à la rescousse là où manquent les documents. Jusqu’à imaginer les desencuentros, les rendez-vous manqués de Duchamp avec quelques-unes des plus grandes figures argentines, dont Jorge Luis Borges.

Ma chronique

Ce livre est un livre que j’ai lu dans le cadre de mon comité de lecture et il n’était pas franchement à mon goût. Il s’agit du récit de vie d’un homme qui a réellement existé, Marcel Duchamps. C’est tout de même une fiction.

On nous propose un récit de sa vie à partir de son arrivé à Buenos Aires en Argentine, jusqu’à son départ de cette même ville. Le début m’a paru avoir ni queue ni tête car il n’y avait pas d’explications et je trouve que ça manquait de logique. En tant que lectrice, je n’ai pas aimé. Ça ne reste heureusement pas comme ça après.

Ce Marcel est un artiste qui aime la culture et qui aime le montrer. Sa spécialité? Le franglais! Je déteste ça, mais comme on dit, chacun ses goûts. Il faut d’ailleurs s’habituer à de nombreuses phrases sans traductions en anglais, espagnol, italien, russe… Autant l’anglais ça allait, mais le russe…

Bon, dit comme ça on dirait que j’ai détesté mais pas à ce point non plus. Je suis sur un « bof » bas. J’ai aimé la mise en avant de la façon dont on idéalise une ville, un lieu, une situation et la découverte de la réalité qui nous rappelle que les rêves ne sont que des rêves. C’est ce que je vous ai écrit plutôt qui m’a vraiment empêché d’apprécier ma lecture voilà tout.

Libre à vous maintenant de savoir si vous voulez tenter l’aventure ou non. Je vous laisse ici et vous dis à bientôt pour une prochaine chronique.