Présentation

Auteur: Brian Jacques

Edition: Mango Jeunesse

Sortie: 2004

pages: 504

Tome 1

Achat: Amazon

En ce début de printemps, le blaireau Pattedepierre se sent aussi vieux que la montagne sur laquelle il règne. Il est inquiet aussi. Car depuis quelques jours, couvrant de son ombre la montagne de Salamandastron, le sinistre présage de terribles maux pèse sur la terre et les eaux… En effet, à quelques lieues de là, le terrible Tranchkol Perceboyaux, entouré de ses hordes de rats au pelage bleu, est bien décidé à s’emparer de la légendaire forteresse des Seigneurs blaireaux. Mais, pour la défendre, il n’y a plus qu’une petite troupe de lièvres ployant sous le poids des saisons… Et, c’est le cœur joyeux, bien loin de se douter du drame qui se noue, qu’un valeureux blaireau et une jeune hase aussi belle qu’effrontée décident de faire route ensemble vers la forteresse.

Ma chronique

Je vous présente ici une relecture de ma pré-adolescence. J’ai effectivement lu ce livre il y a bien plus de 10 ans ainsi que le deuxième tome de la saga. J’ai bien l’intention de les relire pour ensuite lire l’entièreté de la saga jusqu’au bout.

Il s’agit donc d’une saga jeunesse dont les personnages ne sont que des animaux et des animaux endémiques de la France: lièvres, hérissons, blaireaux, rats… Le début m’a un peu fait penser aux contes de Père Castor qui raconte une histoire à ses petits enfants car c’est un vieux blaireau qui raconte à ses petits enfants les faits d’armes de leurs ancêtres à Salamandastron.  Les tomes sont les différentes histoires des Seigneurs Blaireaux et nous en découvrons la première de la saga.

Ici, j’aime le principe que les héros soient des blaireaux car dans le langage courant un blaireau c’est plutôt l’inverse, un nul. Comme je l’ai écrit plus haut, il s’agit d’une relecture donc l’histoire je la connaissais déjà mais j’ai quand même apprécié la lire de nouveau et redécouvrir certains personnages oubliés. L’histoire en elle même est plutôt classique. Les héros perdent leur forteresse et cherchent à la récupérer. C’est simple mais ça fonctionne, surtout qu’il y a beaucoup d’humour dans les dialogues ce qui à le don de me faire sourire ou rire durant ma lecture.

Il y a tout de même quelques petites choses qui peuvent gêner certains. C’est un livre avec des TRÈS nombreuses chansons, bien plus que dans le Hobbit par exemple. J’avoue même avoir tendance à sauter plus de la moitié des chansons pour passer au récit sauf quelques une qui étaient satiriques vis à vis de certains personnages. L’autre chose que je n’aimait pas trop est que chaque race d’animaux avait une façon de parler bien à elle. Si ça permet de caractériser chaque race j’ai vite trouvé ça agaçant surtout les dialogues de hérissons ou de taupes qui sont vraiment des plus désagréables. J’ai fini par tout tourner en « vrai » français dans ma tête pour que ça aille mieux.

Ce livre reste quand même une bonne lecture malgré ces quelques inconvénients. Je suis par ailleurs persuadée que ce récit plaira aux plus jeunes mais aussi à quelques plus grands, surtout si vous aimez la saga de La Guerre des Clans.

N’hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé du livre si vous l’avez déjà lu ou au contraire si vous avez l’intention de le lire. Sur ce, je vous dis à bientôt pour une prochaine chronique.