Présentation

Auteur: David Ruiz Martin

Edition: Taurnada

Année: 2021

pages: 202

Achat: Amazon

Persuadé que Larry Barney, psychanalyste spécialisé dans les troubles de l’adolescence, est responsable du suicide de son frère, Elliot, quinze ans, se présente armé dans son cabinet.
Séquestré, Larry n’a d’autre choix que de laisser le jeune homme lui relater les derniers mois. Mais très vite, c’est l’escalade de l’horreur: Larry est jeté dans un monde qui le dépasse, aux frontières de l’abject et de l’inhumanité.
Au fil du récit, tandis que les détails se succèdent, une seule idée l’obsède: celle de s’en sortir, à tout prix…

Ma chronique

Tout d’abord, ce livre est incroyablement bien construit et m’a laissé l’esprit en pleine ébullition. Avant de rentrer plus en détail dans mon avis, je dois vous préciser qu’il s’agit d’un service presse. Je tiens par ailleurs à remercier les éditions Taurnada pour m’avoir fait confiance une deuxième fois en me proposant ce livre.

Je pense que la situation de départ est le cauchemar de tout psychanalyste ou psychologue. Un patient qui vient armé pour sa séance n’est pas des plus agréable ni des plus simple à gérer. Un petit SSPT (syndrome de stress post traumatique) en perspective est des plus probable. Revenons en au livre, ce fameux patient, il ne le connais pas vraiment. Il sait qui il est et l’a croisé quelques fois mais sans plus, ce qui fait que cette situation n’en est que plus compliquée. Sans connaître le patient, il est difficile de le faire revenir à la raison. 

La quasi totalité du roman se passe en huis clos et fait monter petit à petit la pression chez le psychanalyste qui se retrouve embarqué dans une histoire qu’il n’aurait jamais pu imaginer. Cette tension, va finir par arriver à son paroxysme et fait de ce livre un vrai thriller psychologique qui m’aura bien fait cogiter.

Petite victoire personnelle, j’ai réussi avant le milieu du roman à deviner qui Elliot associait au personnage de Brad mais je ne m’attendais pas au dénouement qui en a suivit. Bien que je me disais qu’il y avait tout de même quelque chose qui ne collait pas. A titre de comparaison, la fin du roman est du même type que le film Sixième sens. On comprend tout ce qui s’est réellement passé et comment, d’un coup. Ça fait toujours son petit effet il faut se l’avouer.

Pour ceux qui comme moi ont fait des études de psychologie vous vous rappellerez avec cette histoire pourquoi la notion de réalité psychique du patient est très importante et ne doit pas être ni négligée ni oubliée. Je vous en dis peut être trop avec ce rappel mais j’avais absolument envie de le rappeler ici. Ça me semble être une composante primordiale dans la constitution de cette histoire qui nous est racontée et nous permet de mieux en saisir la richesse et le travail de l’auteur pour en être arrivé là. C’est vraiment un très bon roman à mes yeux.

Dites mois si vous souhaitez lire ce livre ou votre avis si vous l’avez déjà lu en commentaire. Je suis curieuse de connaître votre avis à ce sujet. Et petit bonus, je vous propose d’écouter la chanson Transparent Soul de Willow durant cette lecture Je trouve qu’elle s’y prête plutôt bien si c’est votre style. Sur ce, je vous dis à bientôt pour une prochaine chronique.